Expertises

L’isolation assure la protection et le confort d’un habitat, aussi bien d’un point de vue phonique que thermique. Pour éviter les défauts d’isolation d’un logement, il faut connaître les symptômes d’un logement mal isolé et effectuer un bilan thermique. Ce dernier permet de déterminer les zones qui nécessitent un traitement spécifique.

À retenir : Le particulier qui réalise lui-même des travaux est considéré comme un constructeur et est donc tenu aux mêmes règles qu’une entreprise.

Une différence de taille : le particulier n’est pas assuré pour les travaux qu’il réalise, de sorte que s’ils sont mal faits, il en sera comptable de sa poche.

Réaliser des travaux soi-même est donc un risque quand on n’est pas un bricoleur aguerri !

Par ailleurs, de nombreuses aides financières sont octroyées par différents organismes en cas de travaux d’isolation des combles, de la toiture, des murs ou des sols. Ces aides sont toutefois proposées sous certaines conditions. En France, 20 millions d’habitats sont mal isolés.

Et vous, qu’attendez-vous pour évaluer les performances énergétiques de votre habitation ?

Les principales problématiques rencontrées sur les façades, qu’elles soient liées à la structure même du bâtiment ou à ses revêtements, incluent :

• Affaissement du sol de fondation ;
• Déformations des poutres et corrosion des armatures ;
• Problèmes courants sur les murs en maçonnerie ou en béton ;
• Dégradations des enduits extérieurs, des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur ;
• Complications liées aux façades carrelées et aux menuiseries extérieures ;
• Confort thermique.

Une approche méthodique dans l’analyse de chaque cas vous permettra d’établir un diagnostic précis et de recommander des solutions techniques conformes aux normes et aux DTU en vigueur.

Humidité des murs : des causes diverses

Auréoles au plafond, papier peint décollé, ou encore apparition de salpêtre : l’humidité des murs s’invite dans bien des maisons, surtout si celles-ci sont de construction un peu ancienne. Les origines peuvent alors être multiples, allant des plus faciles à régler aux plus contraignantes.

Ainsi, dans de nombreux habitats, l’apparition de traces noirâtres au plafond ou en haut des murs trouve souvent son origine dans un problème de ventilation du logement, tel que des bouches d’aération obstruées ou une mauvaise circulation de l’air.

Une autre cause d’humidité peut être un problème d’infiltration en façade.

L’humidité en bas des murs s’avère, pour sa part, d’origine différente, souvent due à des remontées capillaires. Une construction réalisée sur un terrain humide ou encore l’emploi de matériaux poreux peuvent en être l’une des causes.

Les différents traitements de l’humidité des murs

S’il est simple d’aérer le bien immobilier en cas de problème de ventilation du logement, les autres causes d’humidité des murs nécessitent en revanche certains travaux. Dans le cas d’infiltrations en façade, la solution réside dans la protection des murs par l’application d’un produit hydrofuge, d’une peinture ou d’un enduit anti-humidité.

Les remontées capillaires, quant à elles, sont plus compliquées à traiter et nécessitent d’autres actions. À confier à un professionnel, le traitement implique notamment l’injection de résine. Une autre solution consiste à assécher les murs par impulsion électrique, faisant ainsi redescendre l’eau dans le sol et éliminant toute humidité.

On peut également opter pour la disposition d’une membrane d’étanchéité ou la réalisation d’un cuvelage, des solutions plus conséquentes à mettre en œuvre, mais efficaces.

Dans tous les cas, le recours à une expertise est fortement conseillé.

Les pathologies du bois dans la construction se divisent en deux grands types :

Structurelles : La pathologie des charpentes en bois trouve paradoxalement l’une de ses principales sources dans les règles de calcul et de conception elles-mêmes, particulièrement en ce qui concerne la réfection, la rénovation et l’extension.

Le flambement, le fléchissement, le cisaillement, ainsi que tous les effets de traction transversale, les effets d’échelle, les effets de durée de chargement, les effets du glissement des assemblages, et l’effet d’auto-cintrage, sont souvent sous-estimés, voire ignorés, par les règles de calcul et de conception en vigueur depuis 1971. Ces lacunes correspondent au genre inattendu des « sinistres réglementaires ».

Le deuxième type de pathologie est dû aux agents d’altération biologique, tels que les insectes à larves xylophages (comme le capricorne, le lyctus et la vrillette), les termites et les champignons lignivores (comme la mérule et d’autres champignons lignivores).

Nous pouvons distinguer deux types de dégradations :

1. Les dégradations biologiques sans incidence sur la résistance mécanique, principalement esthétiques.

2. Les dégradations biologiques structurelles ayant une incidence structurelle et pouvant présenter un risque pour la santé et la sécurité des occupants.

Si le bâtiment est infesté par des termites, l’examen doit porter sur l’ensemble du bâtiment et sur le non-bâti dans un rayon de 10 mètres autour de la construction et des dépendances (en fonction du contrat établi entre l’expert en pathologies du bois et le donneur d’ordre), conformément à la norme NF P 03-201.

Si le bâtiment (hors zones termites) est infesté par des champignons lignivores (comme la mérule ou d’autres champignons) ou par des insectes à larves xylophages, l’examen doit porter sur la totalité du bâtiment et sur les éléments extérieurs.

L’expert rédige un rapport de constat de l’état parasitaire conforme à la norme NF P 03-200.

Quatre grandes familles de pathologies

Pour chaque rapport d’expertise exploitable (236), l’AQC a classifié la pathologie révélée selon qu’elle concerne l’environnement de la fenêtre, la liaison de la fenêtre avec son environnement ou la fenêtre elle-même. Les causes liées à l’environnement de la fenêtre sont présentes dans 19 cas (8%), les causes liées à l’interface fenêtre/gros-œuvre ou fenêtre/ossature dans 57 cas (24%), et les causes intrinsèques à la fenêtre dans 160 cas (68%).

Parmi les 160 cas de causes intrinsèques à la fenêtre, on peut distinguer quatre grandes familles de pathologies :

• Défaut de quincaillerie : 37 cas (16%)
• Insuffisance de garde à l’eau du seuil de fenêtre : 29 cas (12%)
• Affaissement du vantail : 22 cas (9.5%)
• Autres défauts d’étanchéité ou de fonctionnement : 72 cas (30.5%)

Les 72 cas de « autres défauts d’étanchéité et de fonctionnement » peuvent à nouveau être répartis en quatre familles :

• Défaut de fabrication (principalement des assemblages) : 34 cas (14.5%)
• Défaut de conception de la menuiserie : 13 cas (5.5%)
• Défaut en relation avec le matériau constitutif : 10 cas (4.25%)
• Défaut d’entretien ou d’usage : 10 cas (4.25%)